L’orchestre composé de plus de 65 instrumentistes – effectif considérable pour l’époque – réunissait les plus célèbres musiciens, souvent compositeurs, les meilleurs amateurs et il était considéré comme l’un des meilleurs d’Europe. La Bibliothèque du Concert de la Loge Olympique était également l’une des plus fournies et elle resta célèbre pour sa commande des Symphonies Parisiennes à Joseph Haydn.

Si les concerts cessèrent temporairement en 1789, des soirées musicales réapparurent au Théâtre Feydeau et au Théâtre de l’Odéon en 1797, avant la création du Théâtre Olympique, situé rue des Victoires, à partir de 1801 et avec des activités commentées jusqu’en 1814.

La postérité du Concert de la Loge Olympique est d’autant plus considérable que ses membres furent également parmi les plus grands compositeurs et pédagogues de l’époque qui fondèrent en 1828 la Société des Concerts du Conservatoire.

L’absurdité de ce conflit a fini par être rendue publique par le Canard Enchaîné et a ensuite été abondamment médiatisée, propulsant un jeune orchestre au micro de Lionel Esparza sur France Musique, dans les pages Culture du Figaro et sur le plateau du Petit Journal de Yann Barthès !

Tout en contestant les faits reprochés par le CNOSF, à savoir que la formation représentait un risque de concurrence et de confusion auprès des sponsors des Jeux Olympiques, l’orchestre n’avait ni les moyens financiers, ni le temps à consacrer à un procès.

Après avoir reçu le soutien de 93 personnalités du monde des arts et de la culture et reçu de nombreuses contributions inventives et humoristiques,  le Concert de la Loge Olympique, alors jeune formation musicale, a publié le 10 juin 2016 un communiqué de presse pour annoncer l’amputation de son nom historique et devenir « Le Concert de la Loge ».

C’est ainsi que le logo de l’orchestre a été barré après plusieurs autres essais et le teaser vidéo agrémenté de « bip » pour masquer l’adjectif non autorisé !